La Bourgogne, le berceau de ce petit tire-bouchon. De belle naissance, il date de la fin du XIXème siècle. Sa forte tige, prolongée par une mèche pleine avec un filetage encore bien coupant, contraste avec le manche minuscule où seuls deux doigts peuvent prendre place. Dans les flancs du manche en bronze sont inscrustées deux facettes en corne de buffle.

Lui, est là, parce que pour moi c'est une enigme. Son vendeur, un italien, l'appelait l'Insuperabile, je n'ai pas encore découvert dans les ouvrages que je détiens une image exacte et des informations sur ce tire-bouchon à bague basculante. Il est d'une très belle facture et possède encore son anneau. Il s'agit peut-être d'un WESTER BROS.

The Club, il avait sa place sur la planche de "Nouvelles images" réservée aux tire-bouchons de collection. Un oubli qu'il faudra réparer car c'est une pièce remarquable pour ses formes harmonieuses, la couleur de sa patine et la douceur de son bois. Un vrai coup coeur donc pour ce n°134.

Ah! celui ci, c'est mon premier Henshall, il a été sélectionné d'office pour mes 6 meilleurs 2004. Le brevet fut le tout premier jamais délivré dans l'histoire des tire-bouchons. Il en existe une multitude, mais l'original, très rare, porte l'inscription latine Obstando promoves en français Tu aides en faisant obstacle. Vous pouvez le voir dans la lettre d'info n° 8, une très belle enchère! Il faut garder espoir, il fera peut être un jour partie de ma collection.

Le tire-bouchon de 6 cm3, un condensé d'ingéniosité surnommé "le pantographe". Ce petit tire-bouchon pliant entièrement métallique disparait au fond de la poche sans risque ni pour la main ni pour le pantalon. Celui qui n'a jamais eu ce tire-bouchon entre les mains pour le manipuler ne peut pas comprendre l'interêt qu'on lui porte J'ajouterai que ce modèle est en parfait état, de plus l'inscription "Offert par le Toni-Kina de Vichy" ne court pas les rues. Bravo monsieur Hollweg!

Que dire de ce dernier et pourquoi celui là? il y avait le Farrow & Jackson italien qui aurait pu tenir une belle place mais en définitive celui-ci m'a paru plus intéressant. Tout d'abord, j'ai regretté son achat pensant qu'il s'agissait d'un canif ordinaire équipé d'une simple mèche, puis en l'inspectant de plus près j'ai découvert une belle signature : Bonsa. De livre en livre, j'ai découvert H. Berns de Solingen et ce fabuleux outil dont le manche est en ébène.